Chantiers 2019
Dans un contexte d’évolution et de diversification importante des activités humaines en mer, l’analyse spatiale et temporelle des interactions est devenue un enjeu primordial vis-à-vis des risques de conflits d’usages (sociaux, économiques, environnementaux,...) inhérents. Néanmoins, la description spatiale et temporelle de ces activités et particulièrement celles de loisirs présentent des lacunes et des degrés de précisions géographiques différents (Peuziat et al, 2015). L’un des axes principaux de la Chaire maritime est de dresser en premier lieu un état de l’art des jeux de données existants et des méthodologies d’analyses des interactions entre les usages en mer à partir d’une recherche bibliographique/webographique. À partir de ce travail, le but est, par la suite, de collecter ces jeux de données identifiés décrivant les différentes activités en mer, d’analyser la qualité intrinsèque et leur capacité à répondre aux besoins d’analyses par rapport à l’axe de travail de la Chaire maritime.
À cet effet, un état de l’art des typologies des usages en mer a été réalisé. Il a permis la proposition d’une typologie hiérarchique imbriquée basée notamment sur les travaux de Le Tixerant (2004) et Le Guyader (2013). Cette nomenclature permet de conserver une adaptabilité dans la description des activités favorable une représentation multi-scalaire. Elle permet de personnaliser les descripteurs socio-économiques rattachés à chaque type d’activité et d’intégrer la description des activités humaines à un outil de représentation cartographique dynamique permettant de mettre en œuvre des fonctions de requêtes thématiques, spatiales et temporelles (Peuziat et al, 2015).
Sur la base de cette typologie, 189 jeux de données comportant des couches d’informations géographiques (vectorielles ou matricielles) ont été identifiés comme potentiellement intéressants pour décrire l’ensemble des activités humaines en mer à l’échelle de la France métropolitaine. À l’automne 2019, 111 jeux de données ont été collectés. Ceux non collectés à ce jour sont dus à une restriction d’accès et nécessitent un contact avec le producteur ou le diffuseur du jeu de données ou sont payants.
Une fois cette phase de collecte préalable réalisée, l’étape suivante consistera en la prise de contact avec les organismes propriétaires des jeux de données possédant des restrictions ou de délimiter une enveloppe budgétaire afin de pouvoir récupérer un ensemble d’informations sur les usages en mer plus précis et détaillé. À l’issue de la phase de collecte, qui pourra être actualisée au besoin, si des jeux de données pertinents sont identifiés, ceux-ci seront ensuite analysés, notamment au plan de leur qualité interne et externe.
Un autre axe de travail de la Chaire maritime est de réaliser, suite à cette étape de collecte, un travail sur l’identification des besoins en jeux de données présentant des lacunes vis-à-vis de l’analyse cartographique des dynamiques des activités humaines en mer et donc de développer des méthodes d’acquisition et de production de jeux de données innovantes sur la base d’un travail bibliographique.
La réflexion d’une base de données spatiales permettant la manipulation d’objets géographiques va être mise en place pour réaliser la structuration et l’administration des jeux de données indispensables aux différentes analyses des interactions des activités humaines en mer.
À cet effet, un état de l’art des typologies des usages en mer a été réalisé. Il a permis la proposition d’une typologie hiérarchique imbriquée basée notamment sur les travaux de Le Tixerant (2004) et Le Guyader (2013). Cette nomenclature permet de conserver une adaptabilité dans la description des activités favorable une représentation multi-scalaire. Elle permet de personnaliser les descripteurs socio-économiques rattachés à chaque type d’activité et d’intégrer la description des activités humaines à un outil de représentation cartographique dynamique permettant de mettre en œuvre des fonctions de requêtes thématiques, spatiales et temporelles (Peuziat et al, 2015).
Sur la base de cette typologie, 189 jeux de données comportant des couches d’informations géographiques (vectorielles ou matricielles) ont été identifiés comme potentiellement intéressants pour décrire l’ensemble des activités humaines en mer à l’échelle de la France métropolitaine. À l’automne 2019, 111 jeux de données ont été collectés. Ceux non collectés à ce jour sont dus à une restriction d’accès et nécessitent un contact avec le producteur ou le diffuseur du jeu de données ou sont payants.
Une fois cette phase de collecte préalable réalisée, l’étape suivante consistera en la prise de contact avec les organismes propriétaires des jeux de données possédant des restrictions ou de délimiter une enveloppe budgétaire afin de pouvoir récupérer un ensemble d’informations sur les usages en mer plus précis et détaillé. À l’issue de la phase de collecte, qui pourra être actualisée au besoin, si des jeux de données pertinents sont identifiés, ceux-ci seront ensuite analysés, notamment au plan de leur qualité interne et externe.
Un autre axe de travail de la Chaire maritime est de réaliser, suite à cette étape de collecte, un travail sur l’identification des besoins en jeux de données présentant des lacunes vis-à-vis de l’analyse cartographique des dynamiques des activités humaines en mer et donc de développer des méthodes d’acquisition et de production de jeux de données innovantes sur la base d’un travail bibliographique.
La réflexion d’une base de données spatiales permettant la manipulation d’objets géographiques va être mise en place pour réaliser la structuration et l’administration des jeux de données indispensables aux différentes analyses des interactions des activités humaines en mer.
À l’heure où les stratégies de façade sont soumises au débat public, un retour critique sur l’expérience française doit être mené. La Chaire maritime propose d’appréhender cet objet à travers 3 grandes actions :
À terme, il s’agira d’expérimenter et de promouvoir des outils d’aide à la participation qui favorisent le dialogue et l’implication des parties prenantes (SIG participatifs, serious games…), à la lumière des enseignements de la revue bibliographique, de l’enquête qualitative et des travaux menés dans les autres axes de recherche de la Chaire maritime.
- Réaliser un état de l’art relatif aux dispositifs d’aménagement et de participation afin de soulever des questions émergentes
- Enquêter les acteurs engagés dans la démarche française de planification de l’espace maritime pour procéder à une évaluation empirique du processus
- Confronter les connaissances théoriques et pratiques sur les dispositifs de participation et d’aménagement maritimes afin de formuler des recommandations opérationnelles et des perspectives scientifiques.
À terme, il s’agira d’expérimenter et de promouvoir des outils d’aide à la participation qui favorisent le dialogue et l’implication des parties prenantes (SIG participatifs, serious games…), à la lumière des enseignements de la revue bibliographique, de l’enquête qualitative et des travaux menés dans les autres axes de recherche de la Chaire maritime.
La feuille de route de la Chaire maritime sur le volet « socio-économique » sera déployée autour de 5 thèmes :
- Typologie des usages en mer et des activités économiques associées
L’objectif est de définir une typologie des usages qui soit compatible avec l’approche spatiale des activités et qui permettent de bien définir les profils des activités économiques associées. Plusieurs critères seront pris en compte : activité nomade ou sédentaire, activité marchande, non marchande, nomenclatures d’activité, etc.
- La notion d’impact
L’objectif est de partager une définition commune des notions d’impacts directs, indirects, induits, cumulés, les effets positifs et négatifs.
- Les méthodes d’évaluation des impacts
L’objectif est d’établir une analyse critique des méthodes d’évaluation socio-économique avec un regard particulier sur les retours d’expériences des évaluations déployées pour les activités maritimes à l’international ou pour les activités terrestres.
- Les indicateurs nécessaires aux évaluations
Il s’agira de définir des indicateurs de référence qui permettent de mesurer les interactions entre les différents compartiments.
- Les données disponibles ou à collecter
Il s’agira de définir pour l’ensemble des activités directes et indirectes les données économiques accessibles et le cas échéant les organismes collecteurs. En cas d’absence de données, il conviendra d’évaluer des solutions alternatives (collecte directe, autres échelles d’analyse, etc.).
Mis à jour le 09 février 2023.